Les lumières de Castille
« La soumission n’est pas une fleur des sables où un fort ego serait absent.
Au contraire la soumission ne germe que sur un ego démesuré, une idée de soi surdimensionnée, qu’accompagne un sentiment confus de culpabilité de se sentir supérieure. (…)
On ne fantasme pas sur l’avilissement, l’humiliation, le rabaissement, si l’on est bas, humilié, avili. Ca ne nous fait pas rire, ni bander, ni mouiller.
Il faut être une reine, une impératrice, une déesse à l’intérieur de soi pour rêver d’être traitée en Cosette ou en Cendrillon. (…)
L’ego, dans le sens orgueilleux du terme, existe bel et bien. Et il demande à être dominé, équarri, écrasé par l’autre, l’élu. (…) »
*
(L'article en entier, "Serions-nous In'Egos", daté du 7/02/2006 : ICI )