26 avril 2006
sans calcul
Je suis très émue de vous dire que j’ai
bien compris l’autre jour que vous avez
toujours l’envie folle de me faire
danser. Je garde le souvenir de votre
baiser et je voudrais que ce soit
là une preuve que je puisse être aimée
par vous. Je suis prête à montrer mon
affection toute destinée et sans cal-
cul et, si vous voulez me voir ainsi
dévoilée, sacrifiée, et mon âme toute
nue, daignez me rendre visite.
Nous parlerons franchement, entre amis.
*
(Lettre de George Sand à Musset)
(dessin merci Serge:-)
Publicité
Publicité
Commentaires
J
V
J