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Vilaine fille
10 octobre 2006

Séances majeures

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Je n'ai pas honte d'écrire du porno.
Ecrire c’est écrire.
Je n’ai pas la plume snob.
J’aime la tremper dans le foutre.
Ca m’excite, tout simplement.
Traduire avec des mots des actes, des désirs et des sentiments,
des fantasmes, des jouissances et des hontes.
Ecrire, tout le temps, n’importe quoi, mais pour mon plaisir d’abord.
Sans penser aux sévères gardiennes du Temple
qui n’alignent que des phrases élégantes et intelligentes.
Sans penser aux limites du « bon goût ».
Retroussant mes manches quand les autres annoncent
pudiquement « ce qui s’est passé ensuite ne regarde que nous ».
Moi je raconte. J’ouvre la porte, j’allume la lumière.
L’éditeur m’a dit « pas de psychologie ». OK boss. Ca tombe bien,
l’analyse et les prises de tête, d’autres le font mieux que moi.
Ca ne me dérange pas, je n’ai pas la vanité mal placée.
Et puis moi j’ai le droit de me vautrer sur les canapés, de salir
la moquette, de fréquenter les pires voyous, d’inviter toute la
ménagerie, de dire des gros mots, de baisser les culottes des filles
sans minauder pendant cent sept ans, et j’aime bien ça.

Alors je préfère vous prévenir, âmes sensibles s’abstenir.
Il se passe parfois de drôles de choses dans la tête et dans la vie
d’une vilaine fille...
C’est le récit « à peine romancé », comme dit l’éditeur,
de mon initiation. Quelques scènes qui résument mal
trois années de vie.
Moi seule sais ce qui s’est vraiment passé.
La part du vrai et de l’inventé. 
Mais ça, c’est le secret et le privilège des écrivains :-)
Tout ce que je peux vous dire, si vous me promettez de ne pas le
répéter, c’est que c’est aussi un beau roman d’amour.
L’éditeur a élagué et coupé les passages « trop  sucrés » (je cite),
me répétant souvent « qu’on faisait pas des Arlequins ». Ok boss.
« Quand tu passeras les 10 000 tu pourras l’ouvrir ». Ok boss.

Bon, sans vouloir vous influencer… si vous voulez contribuer à
mon total épanouissement artistique…vous savez
ce qu’il vous reste à faire…
(à ce prix-là vous pouvez même en commander plusieurs,
pour vos cadeaux de Noël :-)

S_ances_majeures
(La Musardine.com)

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Commentaires
J
Oui, peut-être bien que la commande en ligne est plus pratique, mais ce n’est pas ainsi qu’on pourra avoir la bonne fortune de rencontrer « la dame de Haute-Savoie » chantée et célébrée par Francis Cabrel. <br /> <br /> "Quand je serai fatigué<br /> D'avancer dans les brumes d'un rêve<br /> Quand je serai fatigué<br /> D'un métier où tu marches où tu crèves<br /> Lorsque demain ne m'apportera<br /> Que les cris inhumains d'une meute aux abois<br /> J'irai dormir chez la dame de Haute-Savoie"
V
Alec : ravie de te revoir par ici :-)
V
Jean : <br /> Je suis très touchée par votre récit, mais je rappelle ici pour d'éventuels autres lecteurs que le plus simple et le plus rapide pour obtenir le livre est de le commander sur le site de la Musardine.com.
A
Je m'incline devany ce futur succès d'éditions. En esp^érant tout de même avoir de tes nouvelles! Entre 2 interviews, 2 portes, 2 parkings!
J
La scène se passe dans une petite librairie de Haute-Savoie. <br /> Une vendeuse chez qui Francis Cabrel a peut-être dormi, s’enquiert de mes désirs. Pensant que certainement elle n’a pas le volume que je projette d’acheter, je lui dis tout de go que j’aimerais faire une commande.<br /> - « Séances majeures » d’une certaine Isabelle Delange.<br /> - Certainement Monsieur, dit-elle en entrant les données dans son ordinateur. <br /> En un instant voilà l’information, l’ouvrage sera disponible début 2007.<br /> - Ce n’est pas possible qu’il faille tant de temps pour que ce livre vienne de Paris, car là-bas il est paru, et tout le monde en parle déjà.<br /> Arrive une autre vendeuse qui se mêle à la conversation.<br /> - Mais oui, nous en avons reçu un exemplaire, mais vous savez qu’il s’agit d’un ouvrage érotique ! comme si elle avait cru discerner chez moi une nature « érotophobe ».<br /> - C’est exactement ça.<br /> On se dirige vers le fond de la boutique. <br /> Sur un rayon tout près du plafond, il y a quelques livres sulfureux. <br /> Il est nécessaire pour la vendeuse de grimper sur un tabouret branlant. Mais le livre semble manqué. <br /> Elle les sort un à un , me lisant à haute et intelligible voix, les titres du haut de son perchoir, en prenant tout son temps. <br /> - Mais non, il n’a pas l’air d’être là. <br /> - L’aurait-on volé ? <br /> - Enfin le voilà, c’est lui.<br /> Pendant ce temps, la grande responsable du magasin nous a rejoint.<br /> - Ce n’est pas la première fois que le site d’Hachette nous joue des tours, il n’est pas mis à jour. Il arrive quelquefois qu’il a jusqu’à six mois de retard.<br /> Ce n’est pas le moment de disserter sur les ennuis informatiques du diffuseur, je n’ai aucune raison de me plaindre car je pars avec le livre sous le bras quand j’imaginais devoir attendre dix jours pour l’obtenir.<br /> Il ne me reste plus qu’à le lire.
Vilaine fille
Vilaine fille

"...Fille folle, amante du vent... Boucle ton corset... Baisse bien la tête... Méfie-toi : Qui aime le vent engendre la tempête..."
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