Dégage !
Jusqu’à la fin, il se sera sali.
Piochant désormais à pleines mains dans la merde du FN pour s’en faire un masque capable -croit-il ! de leurrer les électeurs de la fille du borgne.
N’hésitant plus à leur lécher ouvertement l’entre-fesse en secouant le spectre de l’invasion immigrée à chaque prise de parole, ressortant les vieux slogans de la France qui puait Pétain, qui se couchait devant l’Immonde.
Lui et tous les autres. Les traitres, les vendus à sa cause. Tous ceux qui se taisent depuis cinq ans. Qui lui tiennent la main quand il pointe son doigt vers les pauvres, les chômeurs, les Arabes et les Roms pour justifier la misère et le chaos dans lesquels ses amis les banquiers et les grands financiers nous ont plongés.
Cinq ans de propagande qui ont conduit la peste brune aux portes de nos cités, qui ont creusé des passages à la bête qui n’attendait que ça. Et qui se dresse déjà à 20 %, comme une première patte griffue qui a franchi le portail.
Il ose le pire dans sa course désespérée pour garder le pouvoir et le cordon de la Bourse.
Rafler des enfants étrangers à la sortie des écoles et remplir des trains de Roms ne lui a pas suffit.
Hier il a promis des frontières partout pour que les « tribus » (sic !) ne nous envahissent pas.
Aujourd’hui il en appelle aux « vrais » travailleurs, comme si tous les autres n’étaient que des fainéants de syndicalistes gauchistes, comme s’il ne venait pas pendant 5 ans de détruire ce qu’il restait des services publics, comme si les infirmières, les postiers, les profs et tous les ouvriers qui ont défilé sous des drapeaux rouges (ou sans drapeau du tout !) ne méritaient pas d’être entendus et respectés.
Il ne peut pas rester encore cinq ans.
Notre pays ne peut plus être représenté par cet homme sans morale ni dignité.
Ce « petit fureur » qui nous salit tous.
Le 6 mai,
vomissons-le, une bonne fois pour toutes.